Qu’est-ce qu’un gyrophare bleu et à quoi ça sert ?

L’usage d’un gyrophare s’impose comme une solution de signalétique embarquée essentielle à certaines conditions de circulation ou de travail. De couleur bleue, il permet aux véhicules qui en sont équipés d’être prioritaires, ou de bénéficier de facilités d’accès. Dans quel contexte sont-ils employés ? En pratique, à quoi servent-ils ?

L’usage pour les véhicules prioritaires

Le gyrophare bleu de catégorie A équipe des véhicules prioritaires, comme les voitures de police, les camions de pompier ou encore le SAMU. En utilisant la sirène à deux temps, ils sont autorisés à passer outre la signalisation du Code de la route, notamment les feux tricolores et le marquage définissant la priorité des axes par rapport à d’autres voies. Tout refus de priorité peut être sanctionné d’une amende de 135 €, voire d’un retrait de 4 points sur le permis de conduire du contrevenant. Pour les véhicules banalisés, on peut disposer d’un gyrophare de type « goutte d’eau ».

Des véhicules non prioritaires qui peuvent utiliser un gyrophare bleu

De catégorie B, les gyrophares bleus dotés d’une sirène à trois temps conviennent pour les véhicules dont les missions sont jugées d’intérêt public. Il peut s’agir d’ambulances de transport sanitaire ou de véhicules utilitaires pour intervenir sur le réseau de gaz ou les installations électriques. Ils doivent respecter le Code de la route, y compris avec le fonctionnement du gyrophare. Ils disposent néanmoins de facilités de passage.

Les différentes technologies pour gyrophares bleus et leur mode de fonctionnement

Au même titre que les phares longue portée, les gyrophares de couleur bleue se déclinent selon différentes technologies. On distingue essentiellement les LED des halogènes. Ils présentent les particularités et les avantages suivants :

  • L’halogène : il s’agit d’une solution économique et simple à mettre en œuvre. La visibilité des feux rotatifs se fait à 360 degrés ;
  • Le LED : ce type de gyrophare possède une plus grande puissance. Il consomme peu d’énergie, ne requiert aucun entretien, et peut disposer d’un mode de synchronisation.

Dans tous les cas, il est essentiel de veiller au respect de la réglementation en vigueur. Pour cela, il suffit de s’assurer que le gyrophare en question est homologué (CEM ou ECER10). Pour les véhicules non prioritaires, il faut se référer à la directive européenne ECE-R65. Il est également indispensable de s’attarder sur le mode de fixation selon les spécificités de son véhicule. Par exemple une fixation magnétique, à ventouse ou à partir d’un boulon central.

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